Beaucoup de fumeurs chez les vapoteurs en France

En France, vape et cigarette traditionnelle font bon ménage chez les fumeurs. En effet, 3 vapoteurs sur 4 grillent une tige régulièrement et 1 individu sur 10 fume occasionnellement. Environ 1 personne sur 7 ont arrêté de fumer pour devenir des vaporisateurs exclusifs. Au total, le pourcentage des fumeurs qui adoptent actuellement la vape en plus ou sans la cigarette classique serait de 98%.

L’e-cigarette pour arrêter de fumer

Ces chiffres ont été tirés du baromètre de l’INPES. Les fumeurs décident de se convertir aux e-cigarettes pour plusieurs raisons : la santé, le coût, d’addiction à la nicotine, le goût, etc. 8 vapoteurs sur 10 utilisent ces produits pour leur sevrage tabagique. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont en vente selon la majorité des utilisateurs.

La cigarette électronique comme alternative au tabac chez les jeunes

En utilisant la cigarette électronique, près de 400 000 individus âgés de 15 à 75 ans ont réussi à arrêter de fumer. Mais selon le baromètre, ce sevrage serait juste momentané. Chez les adolescents, les vaporisateurs sont utilisés comme initiateurs pour apprendre à fumer. Dans la catégorie 25 à 34 ans, 1 sur 10 prend régulièrement de l’e-cigarette. Ce sont surtout les jeunes de cet âge qui souhaitent fuir les effets néfastes du tabagisme. Dans l’intervalle 15 – 24 ans, 45% ont déjà testé la vape.

La cigarette électronique recommandée par les professionnels de santé

Le Journal International de Médecine – JIM vient de publier que 50% des professionnels de santé incitent leurs patients dépendants au tabac d’utiliser la cigarette électronique. Pour Jean-Yves Nau, cette annonce est en contradiction avec l’avis de la Haute Autorité de Santé – HAS sur la question.

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Les substituts nicotiniques au détriment de l’e-cigarette pour le sevrage tabagique

Pas plus tard qu’en Novembre dernier, la HAS n’a pas recommandé l’usage de l’e-cigarette. La raison évoquée est qu’aucune preuve n’a permis de confirmer son efficacité pendant le sevrage tabagique. Il en est de même pour son innocuité.

L’organisme privilégie toujours l’usage des substituts nicotiniques standards pour ceux qui souhaitent arrêter de fumer malgré leur coût élevé et leur inefficacité. Par contre, il ne dissuade pas les fumeurs d’utiliser la cigarette électronique s’ils décident par eux-mêmes d’entamer un sevrage tabagique.

Les professionnels de santé en manque d’information sur l’e-cigarette

Cette statistique annoncée dans le JIM est à prendre avec précaution car seuls 600 médecins ont participé au sondage. Néanmoins, le résultat montre la zizanie qui règne au sein de la profession. Les professionnels de santé restent dans le brouillard peut être à cause d’un manque d’information et de communication. L’échec de l’Office Français de prévention du Tabagisme – OFT dans la prise du commandement du Tabac Info Service y est également pour quelque chose.